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Que voir ce soir ?

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4 avril 2011

Un Marie-Salope, rafiot pour l'odyssée ciel terre mer

Bonjour tout le monde !

 

Aujourd’hui, je voudrais vous conseiller sur une nouvelle pièce de théâtre que je viens d’aller voir. Le vendredi 1er avril, je suis allée assistée à Un Marie-Salope, rafiot pour l’odyssée ciel terre mer de  Jean-Paul Quéinnec, et je dois dire que j’ai plutôt été assez agréablement surprise. Il faut tout d’abord savoir que la pièce raconte l’histoire d’un homme appelé Claude, marin, qui voyage tout le temps, que ce soit Lille, Paris, Montréal ou même Chicoutimi. La pièce tourne autour des souvenirs de Claude qui sont parfois heureux, parfois bouleversants. Mais ce marin Claude est aussi accompagné par une jeune femme s’appelant Raymonde même si nous ne savons jamais qui elle est réellement.

Pour commencer je dirai que ce thème, celui de l’errance et de l’impossibilité du retour m’a extrêmement plus. En effet nous voyons (trop) rarement des personnages étant à ce point tourmenté alors il est agréable pour une fois de suivre un personnage entrant dans ses pensées et ses souvenirs. L’histoire arrive à nous tenir en haleine jusqu’au bout sur le pourquoi de l’errance de Claude et pendant toute la pièce nous cherchons encore et toujours qui est cette fameuse Raymonde. J’ai d’ailleurs  trouvé que la comédienne jouant Raymonde, Cécile Cholet, avait une faculté impressionnante à jouer un rôle changeant de personnalité, en effet la façon elle arrivait à devenir la fille, la mère ou même encore la femme de Claude m’a à la fois étonnée et contentée, Cécile Cholet arrive avec une remarquable facilité à se transformer dans la peau d’une autre personne. Et bien que Cécile Cholet jouait considérablement bien, celle-ci interprétait tellement de personnages qu’à la fin nous ne savions plus où en étions, ce qui m’a cependant déçue. Ces transitions de personnages m’ont d’ailleurs plutôt frustrée, car j’étais avide de connaître la suite de la pièce or je ne pouvais plus me situer dans la représentation, savoir à quelle scène j’assistais (où était Claude, de qui était-il accompagné ?).

Les choix des comédiens m’ont donc particulièrement plus, ces derniers jouaient très bien. Et j’ai trouvé que le comédien jouant Claude était tout à fait crédible dans son rôle n’imaginant pas un autre comédien interprétant son rôle. Il avait pour moi, toute l’apparence du personnage, ce qui ne m’a que davantage plu.

Le fait que le récit se passe à la 1ère personne du singulier, puis à la deuxième et enfin à la troisième m’a lui, consternée. J’ai en effet vraiment été déçue par cette façon d’effectuer le dialogue, j’avais par la suite beaucoup de mal à me rendre compte qui parlait et de quoi. Parfois les comédiens décrivent juste le « paysage » et d’autres fois, ils se parlent juste entre eux, ce qui ne fait que rendre encore plus confus le spectateur. J’avais davantage l’impression de lire un roman plutôt que d’assister à une pièce de théâtre, ce que j’ai trouvé dommage. Cependant même si ce côté m’a déplu, il était original, ce qui m’a permis d’assister à une pièce différente par rapport à ce que j’avais l’habitude de voir.

Mais cette façon de jouer avec des textes parfois à la troisième personne n’est pas la seule chose qui m’a déstabilisé, en effet les retours en arrière dans la pièce m’a paru assez compliqué et n’ont fait que me désorienter encore plus par la suite, si bien que je ne savais plus quand était le présent, quelles scènes étaient des souvenirs et quelles scènes ne l’étaient pas.

Bien que la pièce me rende un peu confuse sur tous les retours en arrière qui s’y trouvaient, j’ai vraiment aimé le fait qu’il y ait très peu de décors, en effet j’ai était ébahie par la façon dont laquelle les comédiens pouvaient s’en servir pour différents usages. Sur la scène, il n’y avait que deux petites guérites, un très long canapé, un tableau lumineux ainsi qu’une machine à faire de la fumée.  J’ai été épatée qu’ils n’utilisent que ces accessoires pendant toute la pièce, ils n’avaient pas besoin de pleins de décors pour pouvoir faire « vivre » la pièce et captivé le spectateur.

Bien qu’il y ait très peu de décors, j’ai beaucoup apprécié le panneau lumineux ainsi que les différents éclairages durant la représentation. Le panneau lumineux pouvait en effet s’adapter aux différentes situations, que ce soit un coucher de soleil (on a alors de la lumière rouge en fond) ou que ce soit juste une fenêtre qui laisse passer la lumière (on a donc seulement une partie du tableau lumineux qui est allumé) ; ce tableau lumineux rend la pièce d’autant mieux réussie, je ne savais pas que ce genre d’éclairage existait ce qui m’a encore plus émerveillée. Les autres éclairages étaient cependant aussi très bien faits, la comédienne, lorsqu’elle monte sur le canapé et qu’une lumière l’éclaire juste assez pour la mettre en valeur est remarquable et m’a vraiment ravie.

Nous pouvons aussi voir durant la scène 16 de la pièce de théâtre et (toujours) grâce au panneau lumineux, la description de ce que Claude est en train de dire, grâce à des jeux d’ombres. L’image de l’ombre de la chaussure sur le fond du panneau lumineux m’est restée mémorable, j’ai vraiment beaucoup aimé. On peut avoir par cet effet l’exact représentation de l’image du pied qui est dans le sable et qui se laisse recouvrir.

Mais ma scène préférée est, et restera, la scène du mariage, j’ai trouvé celle-ci tordante. Elle permet au spectateur au milieu du spectacle où tout est plutôt sérieux, de décompresser. La scène du mariage est vraiment amusante, rien que pour le fait de se rendre compte que, ce que Claude et Raymonde décrivent est finalement un mariage commun, celui où tout le monde finit par danser sur des chansons un peu ridicules et où il ya toujours quelques personnes qui deviennent souls. J’ai vraiment adoré cette scène, j’ai trouvé que c’était vraiment l’un des meilleurs moments du spectacle.

Pour finir, je pourrai dire que Un Marie-Salope, rafiot pour odyssée ciel terre mer de Jean-Paul Quéinnec, est vraiment une pièce de théâtre à voir et à (re)voir, que ce soit pour les bons jeux d’acteurs  ou même pour la scène du mariage qui est vraiment hilarante. Antoine Caubet, par sa mise en scène, nous offre une pièce de théâtre vraiment originale et différente des autres à voir. Alors profitez-en cette pièce de théâtre est disponible à la Cartoucherie de Vincennes jusqu’au 10 avril 2011 (Vous pouvez aussi désormais regarder dans la partie Album, quelques photos de cette merveilleuse pièce) !

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3 avril 2011

Bienvenue !

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Vous pourrez trouver, ici, pleins d'idées de films ou de pièces de théâtre à aller voir le soir (ou même pendant la journée) pour ne plus vous ennuyer ! Ces fiches seront accompagnées de critiques et de bandes-annonces pour les plus exigeants ! N'hésitez surtout pas à faire des remarques ! Bonne visite !

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